Il est d'usage dans la discipline de l'enluminure de tracer l'esquisse à la mine de plomb et parfois de la laisser telle quelle pour la peindre, ou de calligraphier les écritures et de fixer le
dessin avec une encre indélébile, qu'il s'agisse d'une encre traditionnelle, d'une encre de chine, d'encre à la gomme laque, ou d'une encre de calligraphie acrylique.
L'encre ferrique est quant à elle l'encre historiquement utilisée. Elle se fixe sur le parchemin par oxydation de manière durable. L'encre de l'atelier est fabriquée à partir de noix de galles de
chêne, obtenues dans le commerce ou récoltées sur les arbres mêmes, galles qui sont broyées au pilon, bouillies, filtrées et mélangées au sulfate de cuivre. Il est ainsi possible d'obtenir une
palette de nuances allant du noir au brun-doré.